Dernière modif : 25/02/07

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VENDREDI 26 JANVIER 2007
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Dégustation "Le Chardonnay de Bourgogne", à 19h30

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- Saint-Romain Domaine Rapet 2004 (6,6 sur 10)

- Auxey-Duresses Domaine Rapet 2004 (6,9 sur 10)

- Chablis 1er Cru Fourchaume Brocard Jean-Marc 2004 (7,4 sur 10)

- Meursault Domaine Rapet 1976

- Saint-Aubin Domaine Bouton 2004 (7,2 sur 10)

- Beaune Bouchard 1er Cru du Château 2002 (6,5 sur 10)

- Puligny-Montrachet 1er Cru Sous le Puit Domaine Bouton 2004 (8,3 sur 10)

- Chassagne-Montrachet Domaine Pilot 1989

- Chorey Les Beaune Domaine Tollot-Beaut 1985

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Le résumé d'Iza

 

Bernard Pivot écrit, dans son « Dictionnaire amoureux du vin » je le cite : « S’il existe un vin de terroir, d’enracinement, de tripes géologiques, c’est bien le vin de Bourgogne »

Les vins d’ici ne portent pas de noms de cépages, de marques ou de châteaux ; ce sont des villages.  Connus et dégustés depuis des siècles tels que Meursault, Chassagne-Montrachet, Puligny-Montrachet. Nous avons eu la chance vendredi de citer leurs noms et de déguster leurs vins.

 

En première partie, très pédagogiquement nous avons eu droit à la traditionnelle « mise en nez ».

Six arômes typiques du Chardonnay ont circulé : poire, miel, vanille, cannelle (avec les deux « n » ) fleur blanche et…beurre, le fameux trompeur, qui a l’air tout droit sorti du rayon des invendus !

Une fois le nez entraîné, on pouvait commencer….par une découverte : un vin bouchonné !

(Ils nous auront tout fait ! Ca, c’est de l’éducation !) Sans plaisanterie, et question de culture personnelle, je sais maintenant qu’un vin bouchonné se reconnaît sans problème, à la première approche du nez : c’est flagrant !

Lionel, grand orateur de la soirée nous a présenté ses vins et raconté la « virée blancs » organisée en Bourgogne. Passage obligé dans chaque village producteur, sur chaque place de marché, charcuteries (pour les andouillettes…) et surtout contact s et communication, pour ne rien laisser au hasard, ne rien rater…on ne sait jamais !

Tous les vins découverts ce soirs là était issus du cépage Chardonnay, aussi connu que le ballon de football (dixit B. Pivot…toujours lui)

 

Le Chardonnay, c’est LE cépage blanc de Bourgogne. Il est facile à cultiver, à peu près à l’aise dans tous les types de climats, il produit les plus grands vins blancs secs du monde. Il donne un vin bien équilibré, aromatique et pouvant se garder plusieurs années. L’affirmation a été vérifiée avec succès sur le « Meursault-Rapet » de 1976 et  le Chassagne-Montrachet de 1989, excellents mais non notés par l’assemblée.

 Le « Bouchonné » ayant été retiré de la compétition, il a été remplacé par un Saint Romain, d’une robe très claire, fleurant le beurre (pas le rance du flacon de tout à l’heure…) et la fleur d’acacia surtout. Un vin agréable et doux qui n’a obtenu pourtant que 6,6 de moyenne.

Particulièrement recommandé pour les apéros « sans-prétention » ou sur des Saint Jacques, restant plus et se développant plus en bouche que le premier, l’Auxey-Duresses 2004 est venu en N°2. Sa fiche, qui se trouve très certainement déjà en ligne m’évitera d’en dire trop.

 

Ensuite…petit cours sur les Chablis… Honte à moi, maître, je n’ai pas tout bien écouté !

Je me souviens des 4 Chablis, échelonnés du « Petit Chablis » au « Chablis Grand cru », en passant successivement par le « Chablis » et le « Chablis 1er cru ». Celui dégusté ce vendredi appartenait à cette catégorie dans laquelle on trouve une vingtaine de grands noms dont dix sont TRES connus. Sa fiche parle d’explosion d’arômes de fruits, d’agrumes et de fleurs blanches, nous avons plutôt humé des agrumes. Vin effectivement séduisant, très satisfaisant par son prix raisonnable pour cette appellation, qui obtient facilement ses presque 7 et demi de note moyenne !

Les numéros 5, puis 6 et enfin  7 nous ont permis de découvrir de façon évidente les arômes de bois et de fumée. Si mes souvenirs sont bons, cela provenait de leur élevage en barriques de bois de chêne et surtout du bâtonnage journalier…qui nous a été largement expliqué par notre voisin de table, compagnon de ce voyage burgon.

Enfin, à garder en mémoire, non noté, hors course, comme son ami le Meursault-Rapet de 76, le numéro 8, « Chassagne-Montrachet  Pilot de 1989 » se montrait dans sa robe jaune foncé. Au nez, une odeur de noix et de vielle pomme. En bouche, une constance, une rondeur : preuve d’un vin gras et équilibré. Je l’ai trouvé plus agréable en bouche qu’au nez, plutôt agressif, mais c’est un avis personnel…il fallait bien que je le donne !

 

Un exposé brillant, plaisant, agréable comme les vins que nous avons goûtés ce soir là….bravo à Lionel pour la transmission de ton savoir et de tes souvenirs et anecdotes de voyage, bravo aussi à tes compagnons de visites, vos choix ont été excellents !

Je ne terminerai pas sans féliciter encore Patrick pour son hospitalité et sa gentillesse, mais aussi pour ses fabuleuses tartines de rougets, dont j’ai réutilisé la recette lors d’un repas d’amis en la nommant « radassiers de rougets » (Il n’y a que ceux « de chez nous » qui comprendront !) Quant au Nespresso sur fondant chocolat du final, c’était grandiose.

Merci à tous et surtout à toi, Serge.

A la prochaine !

 

Iza

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